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AGBEVUDO Samson Yao
Sculpteur et bijoutier
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BTS en Commerce International

« L’art est le domaine de prédilection du jeune Samson, mais avec une touche particulière qu’il dénomme «Art personnalisé » et pour devise : « A chaque profil, son art ; à chaque secteur, son œuvre. » Aujourd’hui, c’est à travers son entreprise EPABAC (Entreprise de Production Artistique Bijouterie Art et Culture) qu’il propose ses services à sa clientèle devenue depuis peu, plus diversifiée. »

Des balbutiements…
Pour le jeune Samson, 28 ans, l’aventure entrepreneuriale a commencé très tôt. Jeune mais ambitieux, il marcha dans les pas de son grand-père, bijoutier, qui l’a initié au maniement de la matière et principalement des métaux précieux. Dès la classe de 3e, avec les expériences acquises, il s’y est mis alors « (…) je fabriquais et vendais des bijoux afin de satisfaire à mes besoins », confie-t-il. Un talent en appelant un autre, il va développer et éclore son côté sculpteur sous les auspices de son frère, lui-même sculpteur.
Matérialisant ses multiples habiletés, celle de donner forme, vie et beauté aux matériaux, notamment les métaux précieux (or, argent, etc.) et le bois, il créa en 2016 son entreprise dénommée EPABAC (Entreprise de Production Artistique Bijouterie Art et Culture). Une vitrine qui, pour lui, est une manière de valoriser la culture à travers l’art du terroir togolais.

Appui du FAIEJ, le nouveau départ
Son BTS en Commerce International en poche, Samson AGBEVUDO se lance de plain-pied dans l’activité en devenant bijoutier professionnel et moderne en confectionnant colliers et bijoux.
En quête de financements pour élargir son activité, il s’inscrit en 2015 au Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ), ce qui lui a valu de bénéficier des ses appuis technique et financier . « Avant, de bénéficier de l’appui du FAIEJ, j’étais obligé de me rendre chez des collègues pour emprunter leurs machines afin de travailler, avec toutes les difficultés qu’elles présentent ». Des accompagnements qui se sont révélés fort vitaux puisqu’ils lui ont permis, d’acquérir des machines et outils de travail, puis se lancer dans la formalisation de son activité.

« L’accompagnement du FAIEJ m’a beaucoup aidé », confie-t-il tout en sourire, avant d’ajouter, « Avec le FAIEJ, j’ai acquis davantage de crédibilité, surtout auprès des clients et potentiels clients. Ceci a emmené une amélioration significative à mon acitivité tant en terme de commandes et de contrats ». Et pour preuve, c’est aux bons soins et à la muse de M. Agbevudo que le FAIEJ va confier la conception des trophées décernés aux jeunes primo-entrepreneurs lors de la célébration des 3 ans de la plateforme mensuelle « Jeudi J’ose ». Une consécration des fruits d’un travail acharné et de longue haleine.

A ce jour, l’entreprise EPA BAC a déjà créé deux (2) emplois et est sollicité pour son œuvre par des entreprises et institutions.

Exhortations…
«Aux jeunes qui désirent entreprendre qui n’entendent que le financement pour démarrer, j’aimerais leur dire que ce n’est pas le financement qui fait l’entrepreneur, mais il faut de la détermination, l’amour et la maîtrise de l’activité et surtout bien le faire.» En témoignent son parcours qui malgré les difficultés ne s’est pas arrêté.
A court et à moyen terme, M. AGBEVUDO désire se faire connaitre par des personnalités, entreprises et sociétés du pays. A long terme, il compte s’imposer parmi les entreprises renommées dans le domaine de l’art au Togo tout en lorgnant sur un partenariat avec la Rochelle en France afin d’internationaliser son entreprise.

Aux jeunes qui désirent entreprendre qui n’entendent que le financement pour démarrer, j’aimerais leur dire que ce n’est pas le financement qui fait l’entrepreneur, mais il faut de la détermination, l’amour et la maîtrise de l’activité et surtout bien le faire.